Je viens de finir de regarder Le Nouveau Monde de Terence Malick, et cette musique de Richard Wagner est tout simplement stupéfiante. Cela me fait penser aux Disintegration Loops de William Basinski mais à l’envers.
Si quelqu’un sait quelle version est utilisée pour le film, je lui serai très reconnaissant.
Je voudrais vraiment visiter le mali pour mettre des couleurs et des odeurs sur cette musique.
J’écoute très peu de musique classique. La plus part du temps à la radio quand je conduis. Je n’y connais encore rien et j’ai du mal à mettre des mots sur ce qui me plait le plus. J’ai cependant remarqué que je semble être plus sensible à la musique de chambre qu’aux larges orchestres et que pour l’instant l’opéra ce n’est vraiment pas mon truc. Je reste cependant curieux. Je suis même aller en voir deux mais je ne fut à chaque fois qu’à moitié convaincu.
J’ai tenté ma chance avec ce superbe coffret 3 vinyles trouvé en parfait état pour presque rien dans un dépôt-vente. C’est plus l’objet qui m’a séduit au départ, mais toutes les occasions sont bonnes pour découvrir de nouvelles musiques.
Tous les morceaux sont ici archi connus, mais c’est la première fois que je les écoute plus que les quelques secondes que durent une pub ou une scène de film. Certains me touchent, d’autre moins mais c’est une bonne occasion de découvrir tous ces classiques. Je me familiarise avec ces oeuvres et j’habitue mes oreilles à leur complexité et leurs sonorités tout en regardant les très belles illustrations que comporte le coffret.
Je ne comprends pas, mais alors vraiment pas. Pendant des années je pensais ne pas aimer Bruce Springsteen (exception faite de Nebraska). J’avais bien essayé d’écouter certains de ses morceaux, je suis même aller jusqu’à acheter son premier album mais rien à faire. Sa musique m’a toujours laissé de marbre. Jusqu’à ce matin. Mais bordel comment ai-je pu passer à côté de ça ? Je reste bouche bée devant ce deluge d’électricité et de rage.
The Replacements – Let It Be, Twin/Tone Records, 1984
Autre album culte auquel je n’ai jamais pris la peine de m’intéresser auparavant. J’avais prêté une oreille distraite à quelques morceaux du groupe mais j’avais été rebuté par leur côté punk hardcore assez violent. Je découvre Let it Be aujourd’hui et je suis bluffé. Quel album ! Je l’ai déjà écouté 3 fois aujourd’hui. Les morceaux hardcore sont toujours là, mais moins nombreux. On trouve également des titres punk ou rock âpres et rugueux, mais aussi d’autres plus pop tels que I will dare qui ouvre l’album. Mais l’album vaut surtout, en ce qui me concerne, pour ses superbes chansons calmes et émouvantes. Ce sont elles qui m’ont véritablement fait m’attacher à cet album. Oui, je sais je vais peut être un peu vite en besogne, je n’ai pas vraiment eu le temps de m’y attacher énormément vu que je ne le connais que depuis 6 heures, mais le choc a été assez violent et je le présume durable. Les morceaux Androgynous et Unsatisfied sont stupéfiants. Androgynous est fragile et bancale, intime comme si le morceau était en réalité une démo volée au groupe. Sur Unsatisfied Paul Westerberg chante de manière déchirante, à la limite de la rupture. Let it Be est un album intense dans tous les sens du terme, que se soit pour ses brûlots rock joués pied au plancher ou pour ses morceaux plus calmes mais à l’émotion sur le fil du rasoir.
Quelques vidéos de mauvaise qualité.
Ou alors écoutez l’album sur Deezer.
Les oreilles qui bourdonnent 