Archive for the ‘Uncategorized’ Category

Mezz Mezzrow et Bernard Wolfe – La rage de vivre (Corréa, 1953)

27 Mai 2016

DSC00448 small

Je finis de lire La rage de vivre (really the blues en anglais), l’autobiographie de Mezzrow, jazzman blanc qui vivra toute sa vie parmi les noirs. On y découvre comment il rencontra le jazz en prison à la fin des années 20, devint l’ami de Sydney Bechet et Louis Armstrong, vendit de la bière pour Al Capone, introduisit la Marijuana à Harlem, s’adonna aux joie de l’opium… Le livre est très bien écrit, le style de Mezzrow est virevoltant et malicieux, il fait la part belle à l’argot des noirs américains des années 30. Mezzrow resta fidèle toute sa vie au style New Orleans, il chercha continuellement en se rapprocher de ses racines, à en garder l’esprit originel, à le comprendre de l’intérieur en sondant l’âme du peuple opprimé qui le fit naître. Si de nos jours ce type de jazz peut paraître plan-plan, et désuet, faire figure de jazz à papa, La Rage de vivre remet les points sur les i et rappelle qu’à la base il était une musique de bordels et de gangsters, qu’il est né des bas-fonds des villes et sentait le souffre.

John Cage, Sonates et Interludes

12 octobre 2015

 

Il n’y a pas très longtemps, j’ai acheté dans une brocante mon premier disque de John Cage : Sonates et interludes (à chaque fois je me demande comment un tel disque peut se retrouver au milieu de Sardou et Mouskouri sans aucun autre disque qui lui serait apparenté de près ou de loin dans les parages). Par moment, le piano préparé y sonne comme un orchestre gamelan. J’aime beaucoup le disque mais je crois que je lui préfère la version de Louis Goldstein que l’on peut voir dans la vidéo ci-dessus. Le piano y acquière un caractère encore plus percussif et exotique. J’entrevois des fantômes balinais.

Les Variations Goldberg jouées par Glenn Gould

17 septembre 2011

Je dédie cette vidéo à ma fille Apolline qui est née le samedi 10 septembre dernier. Les semaines passées, j’ai beaucoup écouté ces enregistrements réalisés par Glenn Gould en 1955. De plus, c’est cette musique que j’écoutais dans la voiture quand j’ai emmené ma copine à la maternité, c’est elle que j’écoutais quand je rendais visite à ma fille et sa maman tous les soirs après le travail et c’est encore elle que j’ai faite écouter en premier à ma fille. Ces Variations Goldberg resteront à tout jamais liées à la naissance de ma petite Apolline.